Les fonds de la vidéothèque s’adressent à tous les publics. Le service est né d’une volonté politique et professionnelle de faire découvrir ou redécouvrir le patrimoine cinématographique mondial dans sa diversité et sa complémentarité, et de proposer des productions commercialement fragiles, non formatées, ainsi que des documentaires de création et/ou d’engagement.
La vidéothèque a pour vocation d’acquérir les classiques de l’histoire du cinéma d’une part, ceux redécouverts à l’occasion de rééditions ou rediffusions en salles, et d’autre part de valoriser la fiction mondiale contemporaine selon l’originalité des sujets, des scénarii, de la pertinence des interprétations, et des techniques employées. La vidéothèque constitue également des fonds dédiés aux dessins animés, courts métrages, films expérimentaux, documentaires de création, de contenu culturel, historique, scientifique, et pratique.
Les acquéreurs s’informent à partir de différentes sources (presse, télévision, radio, revues critiques, ouvrages spécialisés…) donnant plusieurs points de vue sur les documents afin de procéder à des choix. La sélection s’opère en collaboration avec les autres sections de la médiathèque (Adultes, Jeunesse et Son) pour la cohérence et l’interpénétration des fonds (adaptations de romans, pièces de théâtre, nouvelles ou contes pour enfants, constitution d’un fonds de musiques de films, etc.). Les critères tarifaires spécifiques imposés par les fournisseurs des collectivités déterminent aussi en partie la décision d’acquisition.
Les documents disponibles à la vidéothèque doivent être acquis avec les droits attachés aux supports, pour leur durée de vie. Il n’est donc pas possible d’acheter ou de remplacer ces supports par l’intermédiaire des commerces traditionnels.
La vidéothèque ni ne concurrence ni ne porte préjudice aux vidéo-clubs de la ville. L’acquisition immédiate de nouveautés est exclue en raison d’une part de leurs coûts, d’autre part de la nécessaire distanciation par rapport à l’actualité cinématographique pour juger de la pertinence et pérennité des acquisitions. Aussi la médiathèque, de par l’organisation intellectuelle des collections, la médiation non catégorielle de ses corpus, favorise la découverte d’œuvres acquises sur des critères autres que commerciaux.
La vidéothèque est abonnée à des revues cinématographiques.
La vidéothèque participe chaque année en novembre à la manifestation nationale « Le Mois du film documentaire »et organise ponctuellement des projections dans l’auditorium.
La discothèque veille à ce que les grands courants de l’histoire de la musique et les tendances majeures de la musique contemporaine soient représentés. Elle a particulièrement vocation à éveiller, développer et soutenir le goût musical chez les jeunes (accueil de classes, de musiciens, pratique d’instruments, écoute musicale…). Dans le cadre d’une collection couvrant les grandes périodes historiques des diverses musiques, une large place est donnée aux productions actuelles. De nouvelles missions de médiation se mettent en place pour maintenir et susciter l’intérêt des publics, face aux nouvelles pratiques culturelles liées aux médias électroniques. Des liens internet vers des SITES MUSICAUXsont mis à la disposition du public.
La sélection des documents se fait en fonction des principes suivants : valeur de l’auteur et/ou de l’oeuvre, représentativité dans le contexte de la production musicale d’une période historique, d’un genre musical, d’un style, d’une école, intérêt confirmé (ou supposé) du public pour l’oeuvre. La discothèque reste dans une relation tendue et dialectique entre la demande (attentes du public) et l’offre construite par une vision professionnelle de la constitution de fonds pérennes. Des abonnements à différents sites musicaux sont accessibles par internet. Des offres de musique numérisée seront mises en place en fonction de l’évolution de la législation sur les droits d’auteur et sur le téléchargement légal en médiathèque.
Musique classique : Représentation de toutes les périodes et de tous les genres musicaux (musique orchestrale, musique symphonique, musique de chambre, musique vocale profane, religieuse, opéra). Pour les oeuvres du passé la discothèque opère un large choix d’oeuvres des auteurs historiques, et un choix d’oeuvres d’auteurs secondaires plutôt représentés chez les petits éditeurs. Elle privilégie les interprétations récentes, d’excellente qualité sonore, et une place est aussi réservée aux versions anthologiques incontournables (ex : premières directions d’orchestre de Karajan, Solti…). Les discothécaires s’attachent à constituer un fonds de musiques dites « contemporaines », cette production étant prise en compte de 1945 à nos jours.
Rock : Sélection des oeuvres fondamentales de l’histoire du rock et de ses dérivés : rap, techno, country, etc. Les productions actuelles ne sont pas oubliées et font l’objet de choix qui doivent assurer la pérennité des différents genres (RNB, électro)
Chanson francophone : Sélection des oeuvres représentatives de toutes les époques de la chanson francophone : anthologies, oeuvres complètes des grands noms de la chanson française, intégrales d’un label, etc. La représentation des nouveaux artistes étant incontournable, un choix rigoureux est fait en fonction de la valeur de l’interprétation, des textes et de la musique.
Musique du monde : Choix le plus grand possible des productions musicales des divers peuples et pays. Les acquisitions sont constantes et complètent les fonds existants afin que chaque pays ait au moins une oeuvre représentative.
Jazz : Sélection des oeuvres incontournables de l’histoire du jazz et de ses principaux acteurs. Toutes les tendances sont représentées du blues originel au jazz-électro contemporain.
Enfants : La plupart des productions classiques sont présentes dans le fonds : chansons et comptines traditionnelles, contes traditionnels. Une place conséquente est attribuée aux productions nouvelles, à des éditeurs remarqués, qui souvent font appel aux rythmes modernes (salsa, reggae, rock…), et proposent des textes prenant particulièrement en compte les préoccupations et sujets liés à l’enfance.
Textes lus : situés dans la section adultes
Méthodes de langues : Acquisitions courantes partagées et concertées avec les sections Adultes et Jeunesse. Des CD et CDRoms sont empruntables, et un poste d’autoformation en langues est à la disposition du public au premier étage (méthode Assimil : anglais, américain, allemand, espagnol, portugais, brésilien, suédois, polonais, russe, grec et français langue étrangère méthode TREFLE).
Le disque noir (vinyle), aujourd’hui peu commercialisé comme produit édité, tend de plus en plus à être considéré comme relevant du domaine patrimonial mais a cependant toujours sa place en prêt indirect.
La discothèque met en place des animations tout au long de l’année afin de valoriser son fonds par le biais de conférences sur la musique, de découverte des instruments par des professionnels (« Musique à l’étage ») pour tous les publics dont les scolaires et les « Bébés lecteurs ».
La discothèque est abonnée à des revues musicales.